Couverture du livre Chant pour enfants morts
Portait de Stéphane Larue

Un choix de Stéphane Larue

Écrivain

Portait de Stéphane Larue

Un choix de Stéphane Larue

Écrivain

Chant pour enfants morts

Éditeur
Le Quartanier

Catégorie
Personnalités Choix de personnalités

Chaque génération répète les erreurs de la précédente, mais chacune vit à sa manière ses peurs profondes. Isidore Malenfant est un écrivain de science-fiction raté. Comme pour son père Théodore, c’est avec les femmes que surviennent ses problèmes. Avec les femmes belles et fantasques, parfois brisées par le chagrin et la folie, avec les filles androgynes et les créatures ambiguës. Il s’installe un temps avec la charnelle Marilyn, mais celle-ci part pour Paris et le laisse seul. Peu à peu, quelque chose s’immisce dans la vie d’Isidore, un visage, une silhouette, alors qu’en kaléidoscope repassent les moments anxiogènes de sa jeunesse. Si c’est à Redfield Park qu’a commencé son histoire, naissance et mort jumelées, pour plus tard se figer à Montréal, c’est par Redfield Park à nouveau qu’elle devra se poursuivre. Évoquant à la fois l’imaginaire des pulps à la Weird Tales et celui des kaidan, les histoires de Bukowski et le Black Hole de Charles Burns, Chant pour enfants morts crée un monde d’une étrange beauté, parce que douloureusement réel malgré tout. Cette édition revue de Chant pour enfants morts a été augmentée de plusieurs chapitres inédits.